Pour cette première chronique
consacrée aux jeux indépendants (cf la description de wiki), j’ai
décidé de vous présenter un jeu de zombie qui répond au doux nom
de Project Zomboid.
Bon, de prime abord, c’est vrai que
le nom ne fait pas envie, et puis je t’entends en train de
rechigner derrière ton écran : « encore un FPS de
zombie, vas-y moi je joue au mode Zombie de Call of ça suffit ! ».
Mais non, faux j’ai envie de te dire, tu as tout faux. Assieds-toi
tranquillement et lis bien ces quelques lignes.
Project Zomboid (PZ pour les intimes)
se présente comme un jeu de survie en vue 3D isométrique avec un
style graphique rétro, un peu pixélisé très sympathique. Un jeu
sandbox, où la seule fin possible sera la mort et le seul but,
survivre le plus longtemps possible. Il est développé par l’équipe
TheIndieStone.
Il y a 2 modes disponibles pour
l’instant : Le mode Sandbox, et le mode scénario qui ne
comprends pour l’instant que le turoriel.
Dans tous les cas, le but est unique :
la survie. Pour cela tu vas devoir choisir (pour le mode sandbox) un
personnage type (policer, ouvrier, pompier, etc…). Chacun des
archétypes possèdent des avantages ou spécificités. Le pompier
fera plus de dégâts à la hache, tandis que le policer maniera
mieux les armes à feu. Ensuite, tu choisis dans une liste des
défauts, qui te permettent de choisir des qualités. Disons que tu
choisis de manger beaucoup plus que la normal, mais qu’en
contrepartie tu te déplaces très discrètement. Il y a toute sorte
de combinaisons possibles.
Après avoir choisi très sommairement
ton physique, te voilà balancé au hasard dans la ville (qui n’est
pas générée aléatoirement).
J'ai du faire un peut trop de bruit... |
Une fois dans la ville, il te faut
l’explorer afin de trouver des armes pour te défendre, un lit dans
une planque sécurisée pour te reposer, trouver des médicaments ou
encore de la nourriture si tu ne veux pas crever de faim ! Tu
auras la possibilité de faire cuire tes aliments pour récupérer
plus de santé, ou encore barricader portes et fenêtres pour bloquer
l’arrivée des zombies.
Il y a un petit plus qui nous vient
directement de Minecraft, la possibilité de crafter les objets,
comme des draps en bandages ou transformer la batte de baseball en
batte à clous afin de taper plus fort. Un aspect très agréable,
qui pour l’instant n’est pas énormément développé, très peu
d’objets sont craftables, mais les mises à jour vont régler ça.
Parfois tu pourras croiser des PNJ, qui
pourront être agressifs, donc attention à ne pas te faire tuer
bêtement par un de tes congénères.
Au niveau des zombies, ils sont tous
identiques et assez lents, un peu à la Romero. Seuls, ils ne seront
pas trop dangereux mais évite de faire trop de bruit, au risque de
te retrouver submergé par une vague de zombies affamés, et à ce
moment-là, je ne donne pas cher de ta peau.
PZ n’en est qu’à son début, mais
un début très prometteur qui laisse présager le meilleur. Les
prochaines mises à jour ajouteront différentes choses comme la
possibilité d’interagir avec les PNJ, un mode multi-joueurs, des
armes en plus, etc…
Un bain de sang, comme on les aime. |
A l’instar de Minecraft, c’est un
jeu qui compte sur les joueurs pour se développer. Et oui quand on
achète le jeu, ce dernier n’est qu’en version Alpha. Alors oui,
pour l’instant les possibilités ne sont pas énormes, mais
patience, car les développeurs ont pleins d’idées et ce jeu
promet de nombreuses heures de fun. Il existe également une version
démo pour les plus frileux d’entre vous.
Le développement du jeu a été un peu
ralenti, suite au vol des ordinateurs de l’équipe, mais il est
bien reparti, et bientôt nous aurons droit à une mise à jour des
plus sympathiques !
L’achat du jeu se fait via Desura
contre la modique somme de 5,99€ (une sorte de Steam du jeu
indépendant), petit hic, il est seulement disponible en anglais,
mais des traductions trainent sur le net, notamment sur le site de la
communauté française.
Pour des vidéos découvertes du jeu,
précipite-toi là.
Sinon pour acheter c’est ici. Fais un
effort, tu lâches bien 70 balles dans un Call of.
Le site de la communauté française ici.