samedi 21 avril 2012

C’était un gros bide, mais j’aime bien #1


N-Gage première du nom.



La N-Gage est un téléphone portable qui fait console, ou une console qui fait téléphone portable (rayer la mention inutile). Pour des besoins évidents de bonne compréhension et pour éviter de trop te perdre mon petit lapin en mélangeant les termes, je parlerais de la bête en tant que « console portable ». Original je sais.

Sortie en 2003, elle n’a jamais connu le succès tant espéré par Nokia, la faute à une mauvaise position sur le marché et quelques défauts sur le premier modèle. Elle embarquait tout de même, une radio, un lecteur mp3 et puis la possibilité grâce à des logiciels de naviguer sur la toile. Moderne.

Revenons-en aux petits défauts de cette console portable, du moins, pour la première du nom.L’impossibilité de changer de jeu sans enlever la batterie et donc de rallumer systématiquement la console. Relou.Egalement une fonctionnalité répondant au doux nom de « Slidetalk ». Le « Slidetalk » jeune pré-pubère est le fait de téléphoner via la tranche de ton téléphone portable, ce qui a pour conséquence de passer pour l’idiot du village en pleine rue.
Une seconde version, légèrement améliorée.

Bref passons ces futiles détails techniques (qui seront réglés avec la sortie de la seconde version de la N-Gage) pour en venir au nerf de la guerre, oui tu le sens venir le geek à lunette : les jeux vidéo ! Geek à lunette c’est super cliché en fait. Bref.

La N-Gage a eu le droit tout de même à de nombreux jeux de grands éditeurs comme eidos avec Tomb Raider ou Electronics Art pour FIFA 2004. Elle affiche une 3D impressionnante pour une console portable (dans le sens portatif cette fois-ci,  je précise que tu ne sois pas perdu), niveau 2D, c’est bien mais on a vu vieux, sur GBA notamment qui affiche plus de couleurs. Le souci pour la N-Gage, c’est qu’elle ne possédait au début de sa sortie, aucun titre exclusif. On a donc eu droit à Tony Hawk, un portage (très réussi) de la version Playstation, Pandémonium et d’autres encore.

Je ne vais pas te faire un historique de sortie, d’une parce que j’ai la flemme et de deux, Google est ton ami. Mais comme je suis bon prince, voilà mon TOP 5 des jeux qui vont te faire kiffer la N-Gage. Tutut ! Non ne me remercie pas, c’est tout naturel.

Alors le jeu NUMBER FIVE qui te ferait kiffer la N-Gage est  RAYMAN 3.
Rayman est, a été et sera toujours un gage de qualité pour la plateforme. La version n-gage n’y échappe pas et c’est tout bénéf pour toi.

Le jeu NUMBER FOUR qui fait que ta N-Gage n’est pas à jeter à la benne est ASHEN
FPS exclusif à la N-Gage, malgré quelques soucis de gameplay, il reste un must-have.

NUMBER THREE : Tony Hawk’s Pro Skateboarding
Le remake de la version PSX, qui de nos jours a une toute autre saveur dans cette aire du rétrogaming, quel plaisir de retrouver ce premier opus sur une console portable !

Le jeu NUMBER TWO qui te ferait craquer pour la console de Nokia est tout simplement  The Elder Scrolls Travels : Shadowkey, la licence phare du RPG occidental a bel et bien débarqué sur N-Gage !

Et enfin le jeu NUMBER ONE qui fait entrer la N-Gage dans la catégorie « c’était un bide mais putain ce que ce jeu est bon ! » est Patway to Glory.
Une exclusivité, un Commando-like graphiquement très réussi. Un jeu à posséder absolument pour tous les (heureux ?) possesseurs de N-Gage ! 



mardi 3 avril 2012

Apocalypse - PSX Action


Yippee-kai pauvre con !

Sorti en novembre 1998, développé par le studio Neversoft, à qui l’on doit notamment la série des Tony Hawk’s… Enfin bref on s’en fout ! Apocalypse est un jeu qui ne fait pas dans la dentelle,  mon introduction sera donc aussi recherchée que le scénario du jeu. On incarne Bruce Willis, alias Trey Kincaid qui a pour mission de défaire le Révérend (un despote qui a mis en place un état théocratique basé sur l’Apocalypse), et pour cela, il doit vaincre ses 4 cavaliers. Je vous avais prévenu pour le scénario…

Apocalypse se présente comme un shoot bourrin à la troisième personne, ponctué de quelques phases de plateformes. Le jeu n’est issu d’aucun film, donc ne fonces pas sur Allociné, tu ne trouveras rien. Tu l’auras rapidement compris, le gros point fort du jeu se situe par la présence du grand Bruce Willis et de ces répliques chocs.

Dès les premières secondes de jeu, la prise en main est immédiate et efficace. On dirige Bruce avec les flèches, tandis que les autres boutons permettent de tirer dans une direction, carré vers le haut, croix vers le bas, etc… Je ne vais pas refaire l’historique des boutons de la manette non plus. On avance dans des « couloirs » prédéfinis en explosant la tronche des hommes de main du Révérend tut en sautant de plateformes en plateformes. Le jeu est très fluide et l’action constamment présente, pas le temps de s’ennuyer.
Un écran titre qui en jette !

La caméra dynamique suit parfaitement l’action, à l’exception des phases de plateformes durant lesquels tu te retrouveras souvent au fond du trou. Rageant. Ne nous voilons pas la face, ces dernières servent seulement à couper l’action et ne sont pas le point important du jeu.  Ici pas de subtilité, c’est du grand bourrin. On aura quand même la possibilité de récupérer différentes armes durant l’aventure pour mieux exploser les ennemis. Subtilité quand tu nous tiens !

Graphiquement le jeu est très correct pour l’époque, les animations de Bruce sont bonnes et celui-ci est facilement reconnaissable. Les ennemis quant à eux possèdent une animation quasi nulle, et le bestiaire n’est pas vraiment varié. Les décors sont assez vastes, mais un chouia vide, et surtout très sombre. A part les plateformes sur lesquels notre personnage va évoluer, le jeu manque de détails et de finesse. Il faut dire qu’on est dans le futur, et que le futur comme toujours, ce n’est pas beau et ça craint ! Le jeu retranscrit donc une bonne ambiance, même si un effort sur les décors en arrière plan aurait été bénéfique.
Un gun et des muscles : la classe quoi.

Apocalypse, c’est environ 4-5 heures de bourrinage, un peu court certes,  mais le jeu est somme toute légérement répétitif et sa faible durée de vie évite de se lasser trop vite. Finalement, l’ambiance sonore est particulièrement réussie, surtout pour les répliques (avec la voix française de Bruce) qui me rappellent vraiment celles de ses films. Une bande son style hard rock avec notamment System of A Dawn accompagne l’aventure et colle parfaitement avec l’univers Punk-Futuriste du soft.

Ainsi pour conclure, Apocalypse est un bon défouloir, facile à prendre en main mais parfois répétitif. La présence de Bruce Willis y est pour beaucoup, et ajoute un certains charme au jeu. Une expérience à faire au moins une fois, et pour ceux qui y ont déjà joué durant leur jeunesse, ne devraient pas hésiter une seconde pour refaire l’aventure !

Les plus 

-Bruce Willis en guest !
-Prise en main rapide
-Bourrin, dynamique
-Les répliques de Bruce

Les moins 

-Phases de plateformes mal gérées
-Un peu répétitif-
-On le fait une fois, pas deux !


Note